Pour la troisième fois, une de mes peintures est choisie pour la couverture d’un livre, ici le détail d’une toile » Océan de feuilles » pour traduire le silence.
Le vent soupire,
A travers les interstices de l’hêtre,
Dans un silence de marbre,
À la lisière des arbres
Ces grands maîtres
M’inspirent
Mon regard capte, au détour des sentiers parcourus
Des impressions si fugaces
Qu’elles semblent s’engloutir dans l’espace
Vertigineux de cet instant nu
Dans l’humus de mon âme, des germes d’étoiles semées par la douceur
De cœurs fertiles
Eclairent le chemin même dans la nuit la plus noire
Odile E